Après l’entracte et un autre œil sur l’encan silencieux, on repart pour la Russie et cette exposition nous donne accès sur la musique « Tableaux d’une exposition » (orchestration de Maurice Ravel) au visuel de quinze tableaux de Natacha Turovsky qui nous amène dans son imaginaire parfois doux et poétique ou totalement débridé.
On y ressent parfois la magnificence des œuvres jouant de la clarté à l’obscurité du dessin qu’il représente allant de promenades aux Tuileries en passant par les Catacombes pour se rendre à la Cabane sur des pattes de poule et au final nous ouvrir la Grande porte de Kiev tout à fait majestueuse avec ses cloches s’envolant, un palais doré et une musique nous montrant la splendeur des lieux où on entend la royauté déborder, la reliant aux peintures exposées…toute une prestation qui a été appréciée par les spectateurs présents qui en ont eu plein les yeux, la tête et le cœur.